Justine Mettraux et Julien Villion, 6è sur TeamWork
Nouvelle bonne performance pour ceux qu'on surnomme "les Jujus" sur les pontons et qui jouissent manifestement d'une belle complémentarité.
Julien : " On fait premier de la ligue des poursuivants ! Il y a les quatre intouchables devant qui sont sur une autre galaxie ; mais derrière, il y a du match et cette sixième place est au sommet des objectifs auxquels on pouvait prétendre. Donc nous sommes très contents. On est mal partis et on a pas mal remonté. Sixième, c’est notre meilleure place de toute la course, donc on est contents de la conserver à la fin."
Justine : " Oui, c’est vraiment ça. On a cru qu’on pourrait peut-être doubler Sam (Initiatives-Cœur) sur la fin lorsqu’on démarrait un peu plus tôt qu’elle à l’Ouest. Il n’a pas manqué grand chose et c’était sympa qu’il y ait du match jusqu’à la fin. On a fait une belle remontée dans l'ensemble. Julien avait la main sur la stratégie et il a fait vraiment de belles trajectoires et un très beau boulot. La trace est propre par rapport aux conditions et on a mené le bateau à 100% avec une bonne vitesse moyenne."
Julien : "C’est vraiment notre complémentarité. Sur ces petites courses, il faut que chacun soit à fond dans sa spécialité. Je regarde où on va et Justine fait marcher le bateau à fond. On discute beaucoup et lorsque l’un a une petite baisse de régime dans son domaine, il trouve l’appui de l’autre. Le duo fonctionne super bien, c’est notre point fort."
Justine : "On a aussi un super bon bateau qui va vite et qui est très sain dans le vent fort ce qui nous donne peut-être un peu plus de facilité dans les conditions difficiles par rapport aux derniers IMOCA. Et les conditions étaient très changeantes sur cette course, il fallait tout le temps être dans l’ajustement. C’est vrai qu’on attend de nouveaux foils l’année prochaine, on verra le plus que ça nous donnera mais en attendant, c'est bien d'obtenir ces résultats dans cette configuration."
Julien : "La hiérarchie des bateaux fait que les nouveaux foilers sont difficiles à tenir dans certaines conditions, mais lorsqu’il ya de petites opportunités, on est là. Il n’y a pas que la vitesse pure, il y aussi la fiabilité et on rentre encore une fois avec un bateau où il n’y a rien à faire. On n’a rien cassé alors que ce sont des courses engagées depuis le début de la saison, on verra où ça nous mènera sur la Transat Jacques Vabre."