Sam Davies : "J'étais contente d'avoir un gars solide comme Jack à bord !"
Sur Initiatives-coeur, Sam Davies confirme son bon début de saison et termine cinquième de ces 48 Heures Azimut pour sa première course avec son nouveau co-skipper Jack Bouttell.
Sam : " C’était une course très engagée et nous sommes ravis de cette cinquième place, qui est au dessus de ce qu’on espérait. Je pense qu’on a bien navigué, dès le départ où on était bien placé et le bateau va vite dans la brise. Ce n’est par contre pas très confortable. Alors comme a dit Jack, on a éteint les cerveaux à deux ou trois moments pour aller vite ; et c’était bien. On a appris plein de choses et surtout à se connaître et à communiquer. C’était notre deuxième nav' ensemble et la première avec du vent. Ca s’est plutôt bien passé et j’ai demandé à Jack s’il veut toujours faire la Transat Jacques Vabre avec moi et il m’a dit "OK", c’est bon signe !
Jack : "C’était super sympa de naviguer avec Sam et je suis très content du résultat vu le temps de préparation qu’on a eu. Le bateau est très différent d’Eleventh Hour Racing avec lequel j’ai navigué autour du monde et j’ai encore beaucoup de choses à apprendre avant la Transat Jacques Vabre"
Sam : "C’était bien engagé et j’étais bien contente d’avoir un gars solide comme Jack à mes côtés. On a notamment cassé une écoute dans un grain, je me suis fait fouetter au bras. Les bateaux sont chargés et il faut faire attention tout le temps, à ne pas faire mal au bateau et aussi à nous. Autrement, le seul problème qu’on a eu à bord c’est que quelqu’un, peut-être le Gremlins du bord, a appuyé sur le bouton de la pompe à gasoil et tout le réservoir s’est vidé dans les fonds. J’ai passé le premier près à écoper et éponger. C’est le pire truc qui nous est arrivé dans les 48 heures.
Les Jujus (Teamwork) ont fait une super course et n’ont fait que remonter la flotte tout le temps avec de chouettes trajectoires, ils étaient tout près à la fin mais on s’était préparés mentalement à un finish dans la pétole. C’était quand même stressant jusqu’au bout."