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Un parcours très rythmé, avec six waypoints (marques de parcours) à contourner sur un tracé de 455 milles : « Un peu en forme de W, il est même un peu alambiqué », s’autorisait à dire ce matin Yann Eliès, le directeur de course qui l’a dessiné.

C’est un parcours très rythmé, avec six waypoints (marques de parcours) à contourner sur un tracé de 455 milles. « Un peu en forme de W, il est même un peu alambiqué », s’autorisait à dire ce matin Yann Eliès, le directeur de course qui l’a dessiné, lors du briefing de ce jeudi matin qui rassemblait l’ensemble des concurrents sur les rangs. Ils nous en explique les contours et les contraintes avec lesquelles il a dû composer.

Les contours 

«  On a des super conditions prévues pour le départ : une quinzaine de nœuds de nord-ouest. Beau temps, belle mer, même s’il y a un risque d’averse. La flotte va partir vent de travers entre la pointe du Talud et la pointe de Pen Men à Groix. Une fois qu’elle aura parée l’île de Groix à bâbord, elle va poursuivre sur un grand bord de portant dans un vent forcissant de dominante nord jusqu’au niveau de l’embouchure de la Gironde pour contourner un premier waypoint Gautier Sergent au large de Royan, sans doute dans la soirée, ce jeudi, à la tombée de la nuit. 

Ensuite, les IMOCA poursuivront avec un petit bord vent de travers assez court qui va permettre d’écarter la flotte et faire en sorte que les bateaux ne se croisent pas entre la descente et la remontée qui débutera ensuite  au près vers l’île d’Yeu. Les premiers y sont attendus en milieu de nuit vendredi, avant de repartir un peu au large du côté de Penmarc’h, avant un petit bord de portant et un retour au port samedi matin pour les premiers. »

Les contraintes 

« On a du composer avec pas mal de contraintes, ce n’est pas si simple de dessiner ce parcours sur mesure qui tient compte à la fois du timing des arrivées, du souci d’éviter une zone de forte concentration de mammifères marins au niveau du plateau continental, et de la nécessité aussi de rester dans l’est du golfe de Gascogne puisqu’on a des hautes pressions avec une zone sans vent qui a tendance à s’approcher des côtes françaises. Si on veut rester dans une bande de vent sympa, où les bateaux peuvent évoluer à des vitesses correctes, on est obligés de faire évoluer la flotte dans cette zone côtière dans l’Est du golfe de Gascogne. »