Sam Goodchild (VULNERABLE), 2e : « On s'est vraiment bien amusé ! »
À 10h56 min et 47 secondes, Sam Goodchild a franchi la ligne d’arrivée des 48 Heures Azimut. Il a bouclé le parcours de 454,27 milles en 1 jour 19 heures, 56 minutes 47 secondes à la moyenne de 10,34 noeuds. Il a parcouru en réalité 604,51 milles à la moyenne de 13,76 noeuds. Son écart au premier est de 1 heure, 42 minutes 15 secondes.
« Je suis très satisfait. Ce n’était pas vraiment un exercice Vendée Globe mais on s’est bien amusé, avec un super parcours. Les conditions étaient super variées, on a quasiment mis toutes les voiles ! Je suis content d’avoir pu passer deux jours sur le bateau avant le Vendée Globe, je me sentais bien à l’aise.
Je n’ai pas dépassé Charlie. Au près il était très rapide, je n’arrivais pas à le tenir. Bravo à lui pour la victoire, il le mérite vraiment ! Mon but c’était de naviguer et faire les choses correctement, et proprement. Je m’attendais de me faire doubler sur la fin, mais finalement ce n'est pas arrivé !
Cette fois, je fais une place sur le podium, un jour ça va s’arrêter mais pour l’instant j’en profite. J’ai pu faire mieux que troisième pour une fois ! Par rapport à la dernière fois où j’ai démâté, c’est mieux ! Je ne sais pas si je vais faire premier un jour mais je vais essayer en tout cas, je ferai de mon mieux.
C’est ma première course avec le nouveau mat, je suis très rassuré par le bateau, on a bien bien tiré dessus, on était vraiment en mode figaro, il ne bouge pas ! L’idée c’était d’être le plus rassuré possible, et c’est le cas.
Mon but avec ce premier Vendée Globe, c’est surtout de ne pas casser. Il ne faut pas que je joue trop avec les favoris car si je les suis trop, je risque de me faire mal. C’est un bateau qui par moment est tout de même moins rapide que les autres donc si j’essaie de trop suivre les autres, je risque de me faire mal, il faut que je gère cette partie-là aussi.
J’ai envoyé un petit message à Romain suite à son démâtage car je pense très fort à lui, à deux mois du Vendée Globe.
Pour le Vendée, on est quasiment prêt ! Beaucoup de détails sont encore à régler, ça reste un bateau, on a une job list qui est longue comme le bras. Mais si le Vendée était demain on serait prêt à partir, donc ça c’est très rassurant. »