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Au programme depuis 2014, les Runs sont une course dans la course, celle où les skippers peuvent faire partager à leurs invités l’ivresse de la vitesse et faire le show ! Celle aussi où les observateurs se régalent des images produites, comme en 2023, « les plus belles jamais vues ! » aux dires d'Antoine Mermod, président de l'IMOCA. Nouveau show cet après-midi à 14 heures !

Les Runs sont à la voile ce que le kilomètre lancé est au ski. Un exercice qui permet de lâcher les chevaux comme on ne peut pas toujours le faire en solitaire ou au large, parce que la mer est bien damée entre l’île de Groix et la côte et que la plaisanterie ne dure pas trop longtemps ! 
Le principe est simple : Une ligne de départ est mouillée avec une bouée distante de 1 à 1,5 milles sur un axe travers au vent, l’allure à laquelle les bateaux vont le plus vite. L’application Surlo, développée par la société de solutions informatiques Azimut et à téléchargement gratuit, enregistre automatiquement le temps sur chaque run et les résultats tombent en temps réel. 

Fun mais sous contrôle

Cet amuse bouche qui inaugure chaque Défi depuis dix ans est néanmoins pris très au sérieux par les skippers. Barreur et régleurs doivent être parfaitement coordonnés pour couper la ligne à pleine vitesse et conserver ensuite le vol à la juste altitude pendant tout le run qui dure 2 à 3 minutes, tout en veillant à la sécurité de l’équipage embarqué. Conscient des risques éventuels pour les invités, la direction de course a d’ailleurs perfectionné cette année son protocole sécurité avec un code couleur en fonction des conditions météo. Trois niveaux de contraintes sont fixés en fonction du code, vert, jaune ou rouge. Nombre de guests, position à bord du bateau, possibilité de faire tourner les invités à bord entre les runs,… chaque facteur de risque est jaugé avec des chiffres à la clef. A partir de 18 noeuds de vent par exemple (code jaune), les invités doivent être installés dans le cockpit, ils sont au nombre de deux maximum et les rotations sont interdites. « Le vent sur le plan d’eau est prévu entre 15 et 20 noeuds mais il y a de bonnes chances qu’on demande aux skippers de se conformer au code jaune » disait hier soir Yann Eliès le directeur de course dans les couloirs de la Cité de la voile Eric Tabarly. Confirmation attendue au briefing de 10h30 ce matin.

Deux poules et une finale

Afin que chacun puisse s’exprimer et pour limiter le nombre de bateaux sur le plan d’eau, la flotte est divisée en deux poules. L’ordre de passage est déterminé à l’avance pour le premier run et les autres départs sont libres, sachant que chaque IMOCA peut s’élancer ensuite autant de fois qu’il le désire dans l’heure ouverte à sa poule. Les quatre meilleurs temps de chaque poule sont retenus pour une finale à huit bateaux dont le début est prévu autour de 16 h 30. 
L’an passé, c’est Paprec Arkea qui avait signé le meilleur temps à 29,3 noeuds de moyenne. La barre des 30 noeuds sera-t-elle franchie cette année ? Avec 15 à 18 noeuds établis sur le plan d’eau, c’est du domaine du possible, disaient ce matin les skippers !

 

Poule A : Début des runs 14 h

Charal
Fives Group - Lantana Environnement
Lazare
MACIF Prévoyance Santé
Malizia-Seaexplorer
TeamWork -Team Snef
Coup de Pouce
Team Guyot Environnement - Water Family
VULNERABLE - Sam Goodchild

 

Poule B : Début des runs 15 h 15

Groupe Apicil
Holcim PRB
Inititiatives coeur
MACSF
Paprec Arkea
Fortinet-Best Western
VULNERABLE- Thomas Ruyant
MS Amlin
New Europe