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Découvrez le classement avant Jury des 48H Azimut et les déclarations des skippers.

Nicolas Lunven (Holcim PRB), quatrième, à 2 heures, 7 minutes du premier

« Je suis très content de la course. On s’est battu avec tout un groupe de bateaux, c’était bien intense mais très intéressant. Et puis il a fait beau avec des conditions très variées, des petits bords où il fallait être sur les réglages, beaucoup de manoeuvres. Ces bateaux-là, chaque navigation permet un peu mieux de les appréhender et avoir d’autres IMOCA à côté est très instructif. C’était bien de voir les foils avec des concurrents autour. Je n’avais pas mes voiles du Vendée mais ça conforte mes choix. J’ai loupé de petits trucs, notamment au près dans la brise où Macif et Charal sont vraiment très rapide. Après, ça se joue sur plein de détails.

Je n’ai pas fait trop de bêtise et la job list n’est pas trop longue. Je me suis bien amusé. Ces 48 Heures sont bien pour l’équipe car ça permet de se retrouver dans une configuration course, c’est une bonne dynamique.

Samantha Davies (Initiatives coeur), cinquième à 2 heures 11 minutes du premier

« Il y avait beaucoup de manoeuvres, ce n’est pas ma spécialité et je perdais un peu de temps par rapport aux autres à chaque fois. Mais le bateau va super vite. Alors, j’ai réussi à m’accrocher au groupe de tête. L’objectif c’était de voir si j’arrivais à les suivre et j’ai pu jouer avec. C’était super de régater comme ça à fond pendant deux jours sur ces machines qui sont très puissantes. C’était plus de la voile olympique que le Vendée Globe  mais c’est super d’avoir fait toutes ces manoeuvres, de regarder les différentes config. Tous les choix sont faits pour le Vendée Globe, j’ai les automatismes des deux transats de la saison, donc je me sens assez efficace. Ca donne encore plus de confiance d’avoir fait ces 48 heures »

Yoann Richomme (Paprec Arkea), sixième, à 2 heures 19 minutes du premier

« Je suis content de 99 % du boulot. J’ai gâché le résultat à la fin. J’ai cherché à contrôler l’un alors que l’autre m’attaquait, j’ai changé de voile dans une molle et c’est remonté ensuite, bref, je me suis tiré une balle dans un pied puis dans l’autre ! Mais c’était une super régate, un gros engagement physique avec beaucoup de manoeuvres compliquées où il faut entièrement reconfigurer le bateau pour repartir. On voit que le niveau de la flotte est bien présent. Ça fait de belles régates avec des positions qui tournent au classement. C’était très dur de se reposer. Plein de bords étaient intéressants pour valider certains choix techniques comme nos nouveaux foils. Et puis les conditions étaient estivales. C’était très Figaro comme ambiance, il fallait manoeuvrer vite, surveiller les autres tout en continuant à faire de la météo.

Jusqu’à Belle-île, j’étais à la barre en plein vol sous J2. J’ai perdu quelques milles quand j’ai eu un safran qui s’est relevé alors que j’avais l’autre déjà en l’air. Je me suis retrouvé à contre et j’ai du perdre quatre à cinq milles dans l’affaire, mais j’ai réussi à revenir car le bateau est très rapide au portant, il a été dessiné pour ça ! Clairement, dès que c’est mer plate et au près, Charlie va très vite. Nous, on met beaucoup plus de temps à décoller. Dans des épreuves comme ça, c’est dur à vivre mais sur un Vendée Globe c’est différent. Sur une remontée de l’Atlantique, il peut nous coller une belle ardoise alors il faudra lui mettre un bon paquet de pilles au Horn ! »

Thomas Ruyant (VULNERABLE), septième, à 2 heures 36 minutes du premier

« Je suis un peu déçu. Ça se joue à pas grand chose finalement, la flotte est restée assez groupée, ce sont de petits détails, des petits décalages que les Figaristes ont très bien fait et moi un peu moins ! C’était malgré tout hyper intéressant comme navigation, on a eu pleins de conditions et je suis content de voir où se situe un peu la flotte au près, au portant, dans la brise, dans la molle, dans peu de mer, dans de la mer… Avec beaucoup de rythme, je suis bien cramé !

J’ai eu un petit souci la première nuit qui m’a fait perdre pas mal de temps. Et avec la flotte qu’on a aujourd’hui, la moindre chose se paye tout de suite et c’est dur à rattraper derrière. Mais j’ai bien manoeuvré, je sais que je vais très vite à certaines allures, et d’autres moins… C’était très instructif, c’était bien de manoeuvrer en solo, de faire quelques nuits en mer, c’est toujours bon à prendre. Je sais exactement ce que je vais prendre comme voiles et comme foils sur le Vendée, on est désormais dans le détail, on peaufine mais en termes de performance on est calé. J’ai vraiment le bateau que je voulais pour l’échéance qui arrive et je suis pressé d’y être. »

Justine Mettraux (TeamWork - Team SNEF), huitième, à 03 heures et 14 minutes du premier

« Cette course, je l’abordais vraiment comme une course de travail. Avec le Vendée Globe qui arrive vite derrière, je me suis dis pendant la course que je n’étais peut-être pas assez focus sur la perf, mais c’était très intéressant. On a beaucoup, beaucoup manœuvré, merci Yann Eliès ! C’était une bonne dernière occasion de naviguer presque 48 heures d’affilée. On approche maintenant de l’échéance. Il faut que les temps de navigation soient efficaces pour récupérer les temps de la fatigue. C’est parti très fort par devant et je n’arrive pas toujours à tenir la cadence des bateaux neufs, mais on voit qu’à la fin cela se lisse un peu. Il faut rester concentré, et il faut toujours y croire. C’est vrai que la régularité dont je fais preuve, c’est une bonne chose, mais il reste toujours des moyens de progresser et il y a tellement de bons client. Aujourd’hui, je connais bien mon bateau, je ne fais pas trop d’erreurs quand je navigue dessus. Mais on sait que sur le Vendée Globe, il peut se passer tellement de choses, que c’est dur de faire des pronostics. »

Benjamin Dutreux (Team Guyot Environnement - Water Family), neuvième, à 3 heures et 21 minutes du premier

« Plus que du résultat, je suis content, parce qu’il y a eu plein de manœuvres. En Vendée, je n’ai pas tant d’occasions de me confronter aux autres, et là c’était chouette de voir où on en est en vitesse et en manœuvres ; et de tester les voiles du Vendée Globe. C’est une bonne case de cochée, et le résultat, c’est la cerise sur le gâteau. On s’est bien bagarré et je me suis régalé. Je n’ai pas beaucoup dormi, il y avait des petites coups tactiques à faire, et dans mon groupe il y avait beaucoup de changements de positions, c’était sportif et bien sympa. Maintenant, let’s go pour le Vendée. Il y a toujours des choses à voir même si à un moment il faut y aller. Il nous reste un peu de temps, on va terminer de peaufiner le bateau. »

Boris Herrmann (Malizia - SeaExplorer), dixième, à 3 heures et 37 minutes du premier

« On a eu une belle course, même si cela ne ressemblait pas beaucoup à ce qu’on va avoir sur le Vendée Globe. La distance qu’il y a entre le premier et le milieu de la flotte, c’est ce qui se joue sur une journée de Vendée Globe dans la petites oscillations du vent. Mais aujourd’hui, il ne faut pas trop se prendre la tête. J’avais des voiles, qui n’étaient pas forcément les plus adaptées mais qui m’ont permis d’apprendre des choses en vue du Vendée Globe. Je me sens vraiment bien à bord du bateau. Le résultat n’est pas extraordinaire, mais dans ma tête je suis peut-être un peu déjà dans le Vendée Globe, calme et zen… Ce sont sans doute des bonnes excuses de ne pas avoir performé, mais je ne suis pas mis de pression du tout sauf sur le départ. L’avance que Charlie Dalin a pris dans la remontée au vent, c’est magnifique. Félicitations ! Les premiers de la flotte ont fait un super match, mais c’est leur naturel de Figaristes qui a parlé ; et j’ai beaucoup d’admiration pour ça. »

Damien Seguin (Groupe Apicil), 11e, à 3 heures et 46 minutes du premier

« À deux mois du Vendée Globe, ce Défi Azimut a d’abord montré que le bateau est prêt. On a navigué dans des conditions et des angles de vent variés, cela veut dire qu’il est fiable , et ça c’est une bonne nouvelles. »

Isabelle Joschke (MACSF), 12e, à 3 heures et 48 minutes du premier

« Il y a eu pas mal de conditions différentes. Le sentiment général est que c’était très chouette, mis à part le fait qu’on a eu plein de manœuvres et pas beaucoup de temps pour dormir et souffler. Mais on a eu plein de conditions déjà très intéressantes techniquement. Oujuste pour le plaisir, parce que le grand bord de portant de la première nuit, c’était un vrai bonheur. Tout comme la nuit dernière, au vent de travers. Je suis toujours émerveillée de voir que je découvre des nouvelles choses à chaque fois, et c’est ça de plus en termes d'expérience.  C’était une régate de Figaristes ; et parfois je me dis que c’est pas forcément cool ce genre de régate pour les petits gabarits. Mais je le savais en partant, et cela m’a poussée de faire des choix simples et je me suis adaptée. Cela confirme que je me sens prête, que je suis contente d’y aller et qu’il peut y avoir des conditions un peu chaudes, mais qui restent agréables. J’ai eu beaucoup de plaisir à glisser sur les bords un peu longs, et c’est bien de bientôt  partir avec ce souvenir dans le Vendée. »

Violette Dorange (DeVenir), 13e, à 4 heures et 19 minutes du premier

« Le bilan est vraiment positif. Je prenais vraiment la course comme un entraînement et une dernière répétition avant le Vendée Globe. J’avais plein de choses à tester, comme les voiles et des systèmes. Le parcours était génial, et cela a bien matché. Cela a beaucoup bougé dans le classement.  J’ai fait une belle stratégie, et j’en suis très fière. À un moment j’ai pris une option vraiment différente de celle suivie par les autres bateaux à dérives, et le vent est bien revenu à la fin pour moi, et c’est plutôt chouette, parce que j’ai tenté quelques chose. J’ai osé parce que je me sentais bien. Mais je suis très fatiguée. Physiquement, c’était très éprouvant.
Je me projette tous les jours dans la Vendée Globe, dans tout ce que je fais. Pour moi, cela va être vraiment l’inconnu. Sur cette dernière course, j’ai commencé à penser à des petits détails. Là, j’ai testé mon oreiller pour mes trois mois en mer. C’est dur de dire que je me sens prête, mais j’ai hâte d’y être et d’en découdre. »

Louis Duc (Fives Group - Lantana Environnement), 14e, à 4 heures et 23 minutes du premier

« On a eu une belle course avec plein de rebondissements, de conditions, d’allures différentes. On allait vite sous spi dans la descente jusqu’à Royan. Il y a eu un peu de reaching où on s’est fait doubler par Fortinet-Best Western ; et finalement il a démâté. C’était un peu chaud parce qu’on était juste derrière. Il nous a appelé à la VHF pour qu’on se détourne ; et heureusement on l’a vu un peu au dernier moment. On est un peu triste par lui.
Dans la remontée au près, dans des conditions plus légères, j’étais moins à l’aise ; et c’est à moment là que Violette (Dorange) nous a doublés. Elle nous a mis à tous une belle déculottée et on n’a jamais réussi à revenir derrière. En revanche, elle avait 6 à 7 milles d’avance avant la fin de nuit, et elle finit 0,4 mille devant moi. Donc, c’est pas mal. Je suis quand même content que le bateau aille bien et je sui ravi d’être venu là. C’était un bon run avant le Vendée. C’était important de revenir en mode course, de se mettre à niveau. C’est une course réussie et pourtant ce n’était pas engageant au début, parce que pendant la course il y avait un vendredi 13 ! Heureusement, il nous est rien arrivé ! »

Conrad Colman (MS Amlin), 15e à 4h45 minutes du premier

J’arrive avec le sourire à l’issue du combat ! On n’était qu’à quelques mètres à Pen Men avec Tanguy, à 3 miles de l’arrivée, j’étais au taquet toute la nuit sur les réglages, je suis bien content d’être revenu sur lui et de l’avoir doublé dans le dernier souffle.

La flotte IMOCA est très hétérogène, c’est super d’avoir notre groupe de bateaux qui se ressemblent, avec chacun leurs atouts. Je suis content de pouvoir me confronter à eux. J’ai hâte de batailler avec eux sur le Vendée Globe. 

Il me manquerait peut-être 6 mois de plus et pas mal de budget, je ne suis pas toujours très serein et le chemin n’a pas été facile jusqu’à la ligne de départ du Vendée Globe. Mais je me sens très chanceux d’avoir le bateau dans la configuration que j’imaginais et le principal est que je serai là.

Tanguy Le Turquais (Lazare), 16e, à 4h46 du premier

« Je suis parti avec la configuration de voiles du Vendée Globe. C’est une configuration un peu particulière avec des choix assez tranchés pour le Vendée Globe, typés pour le vent fort. Donc on n’a pas de spi et la deuxième partie de course s’est faite dans 10 nœuds de moyenne et on savait qu’après Azimut 3, c’était fini, en gros. Et j’étais en tête à Azimut 3 ! Après, on a peu rongé notre frein. Je me l’étais dit, plein de fois, qu’ils allaient me doubler. Et quand ils m’ont doublé, c’était quand même un peu dur à vivre. Mais j’ai fait une belle course, et j’ai coché des cases pour le Vendée Globe. Le compétiteur est très frustré, mais tout va bien. C’est vrai que Yann Eliès ne nous a pas épargnés avec son parcours, mais il sait ce qu’on aime, et on s’est vraiment régalé en manœuvres. Je me suis senti un peu rouillé, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ces manœuvres compliquées.  Et ça régate dur ! Avant qu’ils partent sous spi, on était tous au contact avec des leaders qui changeaient en permanence. Sur le Vendée, ça va être génial parce là il ya d’autre champions qui manquent - Benjamin (Ferré), Guirec (Soudée) -, donc ça va être trop bien. Le bateau est prêt, j’ai essayé de tirer dessus et de lui faire un peu mal, et tout va bien. Merci à Azimut de nous permettre ce dernier entraînement avant le Vendée Globe. »

Manuel Cousin (Coup de Pouce), 17e, à 5h13 du premier

«  J’ai les yeux un peu rougis, on n’a pas eu beaucoup de sommeil, parce que c’était un parcours un peu typé Figaro avec beaucoup de manoeuvres. Mais c’était très sympa. Cela a permis de tester plein de choses sur le bateau. On a eu une belle bagarre, avec des vitesses très proches avec les copains des bateaux à dérives. Les foilers vont à Mach 1000 dans les descentes au portant, c’est toujours incroyable de les voir voler comme ça. Le résultat est ce qu’il est, mais ce qui comptait pour nous, c’était de tester le bateau en mode Vendée Globe ; et il ya du match ! On va bien se marrer dans deux mois. Le principal du travail est fait. J’ai quand même eu des soucis de pilote, mais je prends ça aussi dans le positif, parce que cela a permis de voir qu’il restait des choses à régler et qu'il vaut meiux que les soucis viennent maintenant. Je suis très content de tout le boulot qui a été fait sur le bateau. Le bonhommes aussi est prêt, même si j’ai les bras un peu fatigués. Mais c’est normal, on ne fait pas des courses de 48 heures tous les week-end ; et cela remet en forme. J’aime toujours autant mon bateau, et je suis très heureux de cette belle course. »

SZABOLCS WEORES (NEW EUROPE), 18e, À 7h59 DU PREMIER

«  L’arrivée était spéciale car le vent est complètement tombé. Ça nous a pris une demi heure, quarante minute juste pour un mille, le dernier en plus ! On était à une vitesse de 0,5 milles pour passer la ligne ! Sinon, je me sens très satisfait parce que c’était super bien, un super entrainement et une bonne opportunité de tout tester avant le Vendée Globe. Et tout s'est bien passé. Côté résultat, on est content d’avoir fini la course dans les temps, parce que quand on a découvert le parcours avec la limite de temps et qu’on a fait les  routages, on n’était pas sûr de finir. Ça ne fait pas très longtemps que je fais de l’IMOCA, depuis le début le temps passe très vite et le Vendée Globe est très bientôt. Si je regarde en arrière sur tout ce qu’on a fait, c’est énorme. Mais quand je réfléchis à tout ce qu’il reste à faire, j’ai encore tant de choses à faire et vivre, c’est super excitant. Maintenant on a une conférence de presse à Paris la semaine prochaine, et après ça je voudrais me vider la tête, ralentir un peu et me préparer mentalement, parce que honnêtement je n’ai au aucun temps depuis la Transat Jacques Vabre. Depuis le début de l’année, on ne fait que bosser ! 

 

CLASSEMENT (avant Jury)

1 - Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) : arrivé le 14/09/2024 à 09:14:32 en 1j 18h 14min 32s

2 - Sam Goodchild (VULNERABLE) : arrivé le 14/09/2024 à 10:56:47 en 1j 19h 56min 47s
Écart au premier de 01h 42min 15s

3 - Jérémie Beyou (Charal) : arrivé le 14/09/2024 à 11:10:25 en 1j 20h 10min 25s
Écart au premier de 01h 55min 53s

4 - Nicolas Luven (Holcim - PRB) : arrivé le 14/09/2024 à 11:22:06 en 1j 20h 22min 06s
Écart au premier de 02h 07min 34s

5 - Sam Davies (Initiatives - Coeur) : arrivée le 14/09/2024 à 11:25:41 en 1j 20h 25min 41s
Écart au premier de 02h 11min 09s

6 - Yoann Richomme (Paprec Arkéa) : arrivé le 14/09/2024 à 11:33:33 en 1j 20h 33min 33s 
Écart au premier de 02h 19min 01s

7 - Thomas Ruyant (VULNERABLE) : arrivé le 14/09/2024 à 11:51:09 en 1j 20h 51min 09s
Écart au premier de 02h 36min 37s

8 - Justine Mettraux (TEAMWORK - TEAM SNEF) : arrivée le 14/09/2024 à 12:28:50 en 1j 21h 28min 50s
Écart au premier de 03h 14min 18s

9- Benjamin Dutreux (TEAM GUYOT ENVIRONNEMENT - WATER FAMILY) : arrivé le 14/09/2024 à 12:35:49 en 1j 21h 35min 49s
Écart au premier : 03h 21min 17s

10- Boris Herrmann (MALIZIA - SEAEXPLORER) : arrivé le 14/09/2024 à 12:52:13 en 1j 21h 52min 13s
Écart au premier : 03h 37min 41s

11- Damien Seguin (Groupe APICIL) : arrivé le 14/09/2024 à 13:01:24 FR en 1j 22h 01min 24s
Écart au premier : 03h 46min 52s

12- Isabelle Joschke (MACSF) : arrivée le 14/09/2024 à 13:02:52 en 1j 22h 02min 52s
Écart au premier : 03h 48min 20s

13- Violette Dorange (DeVenir) : arrivée le 14/09/2024 à 13:34:08 en 1j 22h 34min 08s
Écart au premier : 04h 19min 36s

14- Louis Duc (Fives Group - Lantana Environnement) : arrivé le 14/09/2024 à 13:37:42 en 1j 22h 37min 42s
Écart au premier : 04h 23min 10s

15- Conrad Colman (MS Amlin) : arrivé le 14/09/2024 à 14:00:08 en 1j 23h 00min 08s
Écart au premier : 04h 45min 36s 

16- Tanguy Le Turquais (LAZARE) : arrivé le 14/09/2024 à 14:00:41 en 1j 23h 00min 41s
Écart au premier : 04h 46min 09s