Il a tenu parole. En 2012, Sébastien Destremau avait décidé qu’il serait de la partie en 2016. Sur un monocoque à bord duquel il savait qu’il ne pourrait pas jouer les premiers rôles, le navigateur toulonnais a bouclé son tour du monde contre vents et marées. Malgré quelques soucis techniques et une fin de parcours sans nourriture, il a réussi à finir par écrire une sorte d’épopée, de celles qui ne conviennent qu’à ceux qui décident de vivre leur Vendée Globe autrement. Pour Sébastien Destremau, la quête d’un résultat autre que « finir » n’avait pas de sens, l’essentiel étant de vivre et partager son aventure jusqu’au bout. « Le Vendée Globe, tu le gagnes ou tu le termines. Le reste c’est de la littérature ».
Cette manière d’appréhender la course lui a valu de devenir la coqueluche de certains médias et du public qui a commencé à suivre le parcours de ce drôle de marin qui était capable de raconter l’émotion que peut provoquer un coucher de soleil ou bien encore le vol d’un albatros. Son parcours a été l’occasion d’une longue introspection qu’il a retranscrit par la suite dans un livre « Seul au Monde » (XO Editions) puis dans une bande dessinée (Glénat BD) qui raconte son histoire. Pour le Vendée Globe 2020, Sébastien Destremau se dit qu’il y a encore des belles histoires de mer à raconter.
2018 : Route du Rhum, 2ème (catégorie Rhum)
2017 : Vendée Globe, 18ème
2016 : 5 campagnes pour la coupe de l'America