200909 ES IMOCA 0144

Après ces deux heures et demi de voile champagne - vent médium et grand soleil - autour de Groix, les concurrents font le bilan de leur Défi Azimut 2020.

 

 Alan Roura (La Fabrique)

« C’était très intéressant ces quatre jours de course. Les conditions étaient légères ce qui est toujours un peu dur pour moi et le bateau. Mais on a appris plein de choses sur le bateau. Il y a du potentiel, on touche à quelque chose de concret, aujourd’hui, on a fait un résultat correct. Les comparaisons ne sont pas toujours très simples à faire car nous n’avons pas forcément les mêmes voiles et selon les angles imposées, ça marche plus ou moins. Mais les choix se font sur le long terme, on a navigué en configuration Vendée Globe, on sait que le bateau est fiable donc il n’y a plus qu’à y aller »

 

Maxime Sorel (V and B Mayenne)

« C’est un bilan plutôt positif. Déjà, on s’est fait plaisir sur l’eau pendant les 4 jours de navigation. On a fait de supers runs avec les partenaires, ils étaient vraiment ravis. Les 48H se sont super bien passées aussi. J’étais pas très fan du parcours mais la fin était très sympa et le Tour de l’Ile de Groix était magique. Il y avait plein de bateaux à nous suivre, c’était vraiment top et on termine troisième, c’est la cerise sur le gâteau. Je vais revenir en 2021, aucun doute. Le format est top et je me disais que ça serait sympa de faire ça en plusieurs endroits. Ça serait par exemple le championnat Azimut avec plusieurs étapes. »

 

Boris Herrmann (SeaExplorer Yacht Club de Monaco)

 « On était premier à deux passages de marque, c’est bien. Au portant à la fin, on s’est fait doubler par deux trois bateaux plus rapides, mais on a bien navigué en équipage, c’était une belle journée et j’espère que beaucoup d’autres comme ça vont se répéter. En tous cas, nous reviendrons l’an prochain, c’est un superbe événement. »

 

Armel Tripon (L'Occitane en Provence)

Le bilan, il est hyper positif. On est venus pour se confronter, comprendre, se mesurer aux autres et c’est ce qu’on a fait pendant quatre jours, dont les 48H00, sous plein d’allures différentes, avec des forces de vent. On a vu que le bateau n’avait pas de trous de vitesse. J’étais plutôt bien, dans le match, donc ça, c’est hyper positif. Tout fonctionne à bord, on a pas mal de calages d’électronique à faire. C’est le gros dossier à venir. J’ai fait toute la course en mode compas, c’était un peu compliqué mais sinon, c’est hyper positif. Sur les 48H00, on a pu se comparer, et se rassurer. C’est sympa de dire « on a un bateau qui va vite » mais il n’y a que lorsqu’on se mesure aux autres que l’on peut vraiment en être sûr. Cette course permet de se mettre dans une bonne dynamique course avant le Vendée Globe. Ne serait-ce que pour reprendre des réflexes de placement, de trajectoires. Ça fait un moment que je n’ai pas régaté et ça s’oublie aussi. C’était un rendez-vous à ne pas rater.

Clarisse Cremer (Banque Populaire X)

C’est sympa, j’avais pas souvenir d’avoir fait des régates en équipage comme ça en IMOCA, c’est marrant parce que, du coup, on s’en sert comme d’un bateau normal. Et on a eu des conditions parfaites, c’était pas stressant. On a bien merdouillé dans les manœuvres mais on était bien. C’était top ces 5 jours de régate. Ça aurait pu difficilement mieux se passer. Les conditions étaient parfaites. Les 48H sont un peu au-dessus de la pile en terme d’importance. Le reste était plus du fun et l’occasion de montrer les bateaux. C’est top, presque trop court. Il faudrait un défi 72h00 (rires).