Flash arrivée : 11th Hour Racing Team remporte les 48h Azimut - The Ocean Race

C’est à 9h34 que l'équipage d'11th Hour Racing Team a franchi la ligne d’arrivée. Il boucle le parcours de 545 milles en 1 jour, 18 heures, 56 minutes et 58 secondes à la vitesse moyenne de 12,66 noeuds et a effectué 658 milles sur l’eau (15,32 noeuds de moyenne)

Charlie Enright fait le bilan de cette première course en mode The Ocean Race, course dont son équipage composé de Simon Fisher, Francesca Clapcich, Jack Bouttell et Amory Ross (mediaman) prendra le départ le 15 janvier prochain à Alicante. 

 « Bien sûr qu’on est content ! Nous avons pris un bon départ, avions une bonne vitesse et on a navigué proprement. C’était intéressant de se comparer aux bateaux de notre catégorie mais aussi aux solitaires pour s’étalonner. Les conditions étaient parfaites. On a navigué à tous les angles, pu passer en revue beaucoup de voiles et de combinaisons, il y a eu de la mer entre le deux bouées au Sud et des transitions à gérer, donc l’exercice était parfait. Le fait d’avoir un peu d’avance nous a aussi permis de préserver le bateau quand ça tapait fort mais dans l’ensemble, on a vraiment navigué en mode course.  L’ambiance dans l’équipage était bonne, c’était bien d’être en mode compétition, c’et très différent de l’entraînement et j’ai trouvé tout ça assez fluide.
Maintenant, nous avons encore pas mal de temps pour nous entraîner et faire aussi un petit chantier avant de rejoindre Alicante avant la fin de l’année. »

Benjamin Dutreux (GUYOT Environnement-Team Europe) : Benjamin Dutreux (GUYOT Environnement-Team Europe), 2è équipage classement The Ocean Race
« On a fait pas mal d’erreurs au début, mais on s’est bien battu pour aller chercher cette 2e place. On a progressé petit à petit, et c’est plutôt agréable. On s’est mis dans le rythme. On apprend à se connaître, on apprend le bateau aussi. En équipage, ce n’est pas forcément plus facile, on peut aussi être à contretemps sur les réglages, mais on s’est bien amélioré. Et dès que le vent est monté, le bateau va bien, on est super content de ça. La petite bataille à la fin avec Malizia, c’était bien sympa aussi.
Ce n’est pas si simple de prendre ses marques, surtout pour moi qui ai plus l’habitude de tout faire tout seul en solitaire. J’essaye d’être partout mais en même temps nulle part à la fois, parce qu’il y a plein de monde sur mon passage. Chacun a besoin de trouver sa place à bord. Cette course m’a permis de faire un apprentissage accéléré de plein de choses, en mettant quelqu’un à la barre. On a notamment essayé beaucoup de réglages avec le pilote, qu’on a nommé Rosy !  Et c’est quelque chose qui va beaucoup me servir en solo. Et tout ce qu’on a dégrossi sur ces 48 heures sera précieux pour The Ocean Race, même s’il nous reste du boulot pour arriver au niveau de 11th Hour Racing Team. »