Simple comme un run !
Les Runs font partie de l’ADN du Défi Azimut depuis qu’ils ont été inaugurés en 2013. Ils permettent à la fois aux skippers de se jauger, régler les derniers détails avant la grande course de 48 heures et de faire partager aux journalistes et partenaires la magie de la vitesse sans concession. Sans concession et sans anicroche, à condition d’avoir bien préparé son affaire. Explications
Parcours : Le tronçon sur lequel les concurrents sont chronométrés mesure 1,2 mille environ. Suffisant pour être représentatif d’une performance, pas trop long pour ne pas subir les aléas d'une brise traitresse. Il est positionné travers au vent, l’allure où les IMOCA sont les plus rapides. La zone se trouve entre l’île de Groix et la côte, au Sud du banc des Truies, sur un cap au 160° environ.
Départ : Une zone de départ permet aux concurrents de patienter en attendant la meilleure risée. Une minute avant le départ, ils annoncent au comité leur intention de s’élancer. Le Comité leur donne ensuite le go.
Ligne : Elle est matérialisée au départ comme à l’arrivée par deux bouées Jumbo Plastimo de couleur jaune. Le viseur à l’extérieur de la ligne de départ et le comité de course à l’extérieur de la ligne d’arrivée prennent les temps et calculent la vitesse moyenne.
La zone de run des IMOCA qui peuvent accélérer en quelques secondes moins de 10 nœuds à plus de 20 sera sécurisée par trois semi-rigides équipés de gyrophares.
Après le run : Les concurrents ont 4 tentatives maximum pour réaliser leur meilleur temps, de 15 h 30 à 18 00. Après le passage de la ligne, ils retournent vers la zone de départ. « Mais attention, prévient Gildas Morvan le directeur de course, le retour se fait obligatoirement cette année sous le vent. Les concurrents doivent rouler leur voile d’avant et empanner »
Cette disposition doit permettre de mieux canaliser le flux de bateaux qui retournent à la queue leu leu sans se croiser. "Globalement cette année, on a passé en revue tous les petits détails qui permettent d'améliorer la sécurité du parcours en capitalisant sur l'expérience des années passées. C'est trop important à deux mois du Vendée Globe" conclue Gildas Morvan.