Briefing des skippers : le Défi Azimut est lancé !
C’est à 10h ce matin dans le hall Pen Duick de la cité de la Voile Eric Tabarly que les 19 skippers et la presse ont pu assister au briefing du 10e Défi Azimut. Météo, parcours, sécurité, programme sur l’eau et à terre, tous les points clés ont été abordés pour faire de l’évènement une réussite totale.
Grand soleil sur Lorient-La Base et petit vent d’ouest se renforçant progressivement cet après-midi ! Ce mercredi, place aux runs dans les coureaux de Groix avec un premier top départ donné à 15h30 par le comité de course. Chaque équipage aura 4 chances maximum d’améliorer son temps sur une ligne droite de 1,5 mille. Spectacle garanti si le vent prend de la vigueur (entre 7 et 12 nœuds annoncés) à voir sur l’eau ou derrière l’écran grâce au direct live retransmis sur le Facebook sur Défi Azimut.
Les retrouvailles de la grande famille des IMOCA ont bien lieu à deux mois du départ du Vendée Globe ! Dans le respect des règles sanitaires, les skippers s’apprêtent à vivre 5 jours de course denses, entre runs, navigation de 48h en solitaire et tour de l’île de Groix en équipage. C’est parti !
Fabrice Amedeo à quai pour des histoires d'assurance...
En plein renouvellement de son contrat d'assurance arrivé à terme ces derniers jours, le skipper de Newrest-Art & Fenêtres se trouve aujourd'hui dans l'impossibilité de naviguer n'ayant pas encore reçu ses nouveaux papiers. Fabrice Amedeo reste donc à quai mais espère pouvoir prendre un départ si, ce n'est aujourd'hui, peut-être demain !
Ils ont dit
Maxime Sorel, V and B-Mayenne
« Aujourd’hui, on doit embarquer jusqu’à 16 personnes, on ne va pas arrêter les rotations, c’est aussi le but de ce genre d’événement. Les conditions devraient être plutôt légères mais on aura tous le même vent. Donc ça ne pose pas de problème et de toutes les façons, l’enjeu sportif passe un peu derrière l’envie de partager »
Benjamin Dutreux,Team OMIA - Water family
« Je viens de trouver un partenaire titre et c’est formidable d’être ici, de leur faire partager cette première course. On n’a pas encore toutes nos voiles du Vendée Globe floquées au nom du bateau mais l’essentiel est d’être là, dans de bonnes conditions, sachant que je n’ai pas eu l’opportunité de courir la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. Je ne suis pas en manque de navigation car nous avons fait pas mal de milles cet été, mais toute occasion d’aller sur l’eau en solitaire est bonne à prendre ».
Thomas Ruyant, LinkedOut
« On vient tester nos nouveaux foils. Aujourd’hui, j’ai peur que ce ne soit pas très spectaculaire. Par 10 nœuds de vent, nos bateaux marchent à 12 nœuds. Avec 3,4 nœuds de plus, on décolle franchement et on est tout de suite à 20 ! Il y a une frontière sur cette tranche de vent, ; on verra cet après-midi si on est au-dessus ou au-dessous. »
Fabrice Amedeo, Newrest-Art et Fenêtres
« J’ai fait environ 14 000 milles avec mon bateau et je commence à bien le connaître. J’ai misé sur la fiabilité. Je connais bien mon potentiel et j’ai la liste des bateaux intouchables. J’aurais pu faire le choix d’un Boris Herrmann en installant de nouveaux foils mais c’était prendre un risque que je ne voulais pas. Les conditions s’annoncent légères, donc on ne va pas s’entraîner pour le Vendée Globe qui ne se résume pas à un passage de dorsale. J'espère venir sur l’Azimut pour reprendre un départ de course, me remettre dans une configuration de solitaire, passer 48 heures en mer ce qui n’est pas rien, manœuvrer, retrouver une dernière fois les automatismes avant le Vendée Globe »
