Yoann Richomme : "Je me sens bien en phase avec le bateau et j'ai fait le bon choix de voile !"

"J’ai fait une belle remontée après un départ un peu raté. Mais là, cela fait vraiment une régate de figaristes. Je savais que ça aller être dynamique sur la descente au portant. C’est vrai que j’aurais aimé bourriner un peu moins sur le bateau, parce là cela va vraiment très vite, avec des 26 nœuds de moyenne quasiment tout le temps dans la descente. Certains étaient plus rapides quand la mer était plate, mais quand la mer a commencé à se creuser un petit peu, j’ai pu vraiment matcher, en étant même un peu plus rapide. Je me sens bien en phase avec le bateau et j’ai fait le bon choix de voile, qui permet de laisser filer le bateau en permanence. Je suis vraiment content d’être de retour sur l’eau, même si c’est un peu sauvage et que j’espère que cela ne sera pas tout le temps comme ça sur le Vendée Globe ! Cela fait plaisir de faire de la vrai régate avec des bateaux qui sont fantastiques. C’est physique et très intense

Cette course peut permettre de fiabiliser le bateau, parce qu’on va beaucoup tirer dessus sur des bords très rapides avec des bascules de vent. Là, c’est un peu le cas, on est sous grand gennak, on est chaud en angle, ça tire fort sur le bateau, mais ça passe bien. Les réglages, c’est un peu en permanence pour faire avancer le bateau au mieux. 

On a eu un début de course plutôt venté et à partir de ce midi, on attend du vent plus léger. Cela sera intéressant, puisque je manque un peu d’expérience dans le vent médium par rapport aux autres. Je suis vraiment ravi de voir autant de détails en 48 heures. Aux côtés de meilleurs marins de la classe IMOCA, mon objectif reste de trouver les réponses aux questions que j’ai avant le Vendée Globe."